Présentation

CocoriCO2 est un projet interdisciplinaire qui a pour objectif d'accroître la résilience, la durabilité et la compétitivité de l’ensemble des entreprises conchylicoles françaises en prenant en compte les changements environnementaux et plus particulièrement le réchauffement et l’acidification des océans.

Un projet

Le projet repose sur partenariat entre des écologues spécialisés dans les interactions conchyliculture/environnement (Ifremer Bretagne), des bio-géochimistes (CNRS Villefranche), des représentants de la filière au niveau national (CNC) et régional (CRC Bretagne Nord et Méditerranée) impliqués dans la mise en œuvre et dans le suivi du projet, et une filiale de l’Université de Nantes spécialisée en économie des ressources naturelles, aquaculture marine et gestion des risques (Capacités SAS).

Des objectifs

Les objectifs du projet consistent à observer, analyser, anticiper et remédier les effets de l’acidification et du réchauffement sur la conchyliculture pour évaluer la vulnérabilité des écosystèmes, des espèces en élevage et des entreprises. Nous allons mettre en place le premier suivi du pH et des carbonates de l’eau de mer dans les zones conchylicoles pour évaluer leur vulnérabilité au risque acidification. Puis, nous allons évaluer à l’aide de mésocosmes « écologiquement réalistes » les impacts de l’acidification et du réchauffement en fonction de plusieurs scénarios de changement climatiques sur la performance et la qualité des bivalves pendant un cycle de vie complet sur les côtes Atlantique et Méditerranéennes.

Des enquêtes et tests

Nous mènerons des enquêtes sur l’ensemble des bassins de production pour évaluer la perception du risque acidification/réchauffement par les conchyliculteurs et les stratégies d’adaptation, et nous estimerons, à l’aide d’une approche comptable, l’impact de l’acidification et du réchauffement sur la performance économique des entreprises. Enfin, nous testerons en laboratoire et sur le terrain le potentiel des macroalgues (végétalisation) et de produits alcalins issus de déchets coquillés pour limiter localement les effets de l’acidification.